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Pollution de l’air : les sites olympiques à la loupe

Publié le 16 Août 2024

L’association RESPIRE est à l’origine d’une étude sur la qualité de l’air des sites olympiques, et le résultat n’est pas des plus brillants. La quasi-majorité de ces sites (95 %) présentent un dépassement des taux préconisés par l’Organisation Mondiale de la Santé. En cause pour certaines des structures, la promiscuité avec le boulevard périphérique, c’est par exemple le cas pour le terrain de sport de plein air de la porte d’Asnières, dont la piste d’athlétisme jouxte le périph. Respire entend sensibiliser les Français à ce problème qu’est la pollution de l’air à l’occasion des JO, puisqu’il est notable que les problèmes respiratoires en lien avec la pollution sont démultipliés lorsqu’un sport est pratiqué.

Le village olympique, lui aussi construit non loin du périphérique pour des questions de commodités évidentes, exposerait les athlètes à un taux supérieur aux normes préconisés, bien qu’étant équipé de purificateurs d’air. Les maladies respiratoires ne sont pas les seules conséquences : le système cardiovasculaire, mais aussi neurologique subissent eux-aussi les conséquences néfastes d’une exposition à un air pollué. L’association RESPIRE (association nationale pour l’amélioration de la qualité de l’air et la défense des victimes de la pollution) agit autant en France qu’en Europe, pour sensibiliser le public à ce problème, tout en menant des actions en justice, sur la base d’études scientifiques.

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