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Publié le 23 Août 2024
Fin 2022, la Direction Générale du Travail a saisi l’Anses pour étudier le risque chez les professionnels d’une exposition aux fibres courtes d’amiante, ces FCA particulièrement dangereuses. Cette étude, menée selon la norme NF X 50-110, par un comité d’experts spécialisés « Évaluation des risques liés aux milieux aériens », débouche sur de nouveaux résultats au niveau des conséquences sanitaires. Par exemple, on apprend qu’une exposition à des FCA seule peut engendrer un cancer à distance, du fait de la finesse particulière de ces fibres. Quant aux matériaux en cause, certains sont plus dangereux, c’est le cas par exemple dans le bâtiment des revêtements (peintures, enduits, mastics, ciment, plâtres acoustiques ou huiles de plancher, mais aussi des charges minérales fibreuses et des papiers et plastiques).
Des concentrations particulièrement hautes en FCA sont remarquées dans ces produits, ainsi que, sans surprise, dans certains flocages. Certaines techniques de retrait ou de traitement de ces produits amiantés lorsqu’ils sont altérés exposent plus fortement les professionnels au risque d’ingestion : on pense notamment aux techniques de sablage, ponçage, burinage, de décapage à sec ou pas, ou encore lors d’opérations de tirage de câbles, de carottage et perçage vissage. Le diagnostic amiante avant travaux permet d’identifier les risques avant la réalisation de ces gestes, il s’agit par ailleurs d’une obligation réglementaire qui incombe au propriétaire ou maître d’œuvre d’un local rénové, si sa date de construction est antérieure à 1997.