L’audit énergétique, bilan global de votre bien immobilier

À partir du 1er septembre 2022, réaliser l’audit énergétique d’une maison vendue si elle n’est pas performante énergétiquement sera obligatoire.

Toute maison individuelle ou bâtiment en monopropriété seront concernés dès lors que la note attribuée par le diagnostic de performance énergétique est un F ou un G.  Six postes de travaux sont pris en compte pour la réalisation de votre audit énergétique : l’isolation autant au niveau des planchers bas et de la toiture que des murs et des cloisons, tout comme l’état des menuiseries extérieures.

Il concerne également le système de production d’eau chaude sanitaire et de chauffage, ainsi que le réseau de ventilation, et les éventuelles interfaces associées.

Le bien immobilier objet d’un audit énergétique, qui est donc à la base une passoire thermique, doit pouvoir sortir de ce statut aux termes d’un programme de travaux, et atteindre rapidement la classe énergétique B.  Ce parcours de travaux est prévu en trois étapes, et de passer par la classe E, puis C avant d’atteindre la B.

À l’issue de chaque étape, l’auditeur doit pouvoir donner de nouvelles informations sur le bâtiment au niveau de sa consommation d’énergie, de ses émissions de gaz à effet de serre, du coût des travaux et des éventuelles aides publiques accessibles ou encore de sa nouvelle classe énergétique.  Les diagnostiqueurs immobiliers sont autorisés à réaliser les audits énergétiques dans la mesure où ils concernent les maisons d’habitation.

L’audit énergétique dépend de la loi Climat et résilience, plus précisément de son article 158, et du Code de la construction et d l’habitation par son article L.173-1-1.

À savoir, l’audit énergétique est un document entièrement opposable juridiquement, y compris ses préconisations de travaux.